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Achat immobilier : les meilleurs produits d’épargne pour se constituer un apport

Publié le 21/06/2024

Vous souhaitez acheter un logement dans quelques années et avez peu d’économies ? Il n’est pas trop tard pour commencer à constituer votre apport. CEL, PEL, Livret A… sur quel produit miser pour bien épargner ?

Épargne : le PEL est-il encore un incontournable ?

Si l’ouverture d’un Plan d'Épargne Logement (PEL) était presque un passage obligé quand on souhaitait se constituer un apport dans le cadre d’un projet immobilier à venir, est-ce toujours le cas en 2024 ? La question mérite d’être posée tant ce placement a subi des modifications ces dernières années. Après être passé de 2,5 % à 1 % en 2016, le taux des PEL est repassé à 2 % en 2023, avant d’être de nouveau augmenté le 1er janvier 2024. Il atteint 2,25 % aujourd’hui pour les nouveaux PEL ouverts. De quoi accroître l’attractivité de ce produit d’épargne. Mais quelles sont les conditions pour ouvrir un PEL ? Depuis le 1er janvier 2018, il est obligatoire de verser un montant initial de 225 € au moment de l’ouverture et le montant minimum des versements annuels est fixé à 540 €. Les versements doivent être effectués chaque mois, chaque trimestre ou chaque semestre.

Si l’épargnant conserve son PEL pendant plus de quatre ans, il pourra emprunter pour son achat immobilier à un taux fixé à 3,45 % pour les PEL ouverts depuis le 1er janvier 2024. Le montant maximum du prêt est de 92 000 €. En revanche, en cas de retrait effectué avant la durée minimum obligatoire de quatre ans, le PEL est clôturé. Le retrait anticipé peut entraîner d'autres conséquences, qui varient selon le moment où le retrait est effectué (recalcul des intérêts, perte du taux du PEL…). Avec un plafond fixé à 61 200 €, le PEL peut permettre de se constituer une épargne conséquente, sachant que le solde peut dépasser ce plafond après l'ajout des intérêts.

Le PEL présente des atouts importants, à condition d’accepter de ne pas toucher à son épargne pendant quatre ans.

Le CEL : plus souple que le PEL mais un plafond moins élevé

Comme le PEL, le Compte Épargne Logement (CEL) est un produit de placement très sûr, spécialement destiné à financer un achat immobilier ou la construction d’une résidence principale. Le taux d'intérêt du CEL est de 2 %. Il donne droit à des conditions d’emprunt avantageuses, soit un taux d’emprunt de 3,5 % pour les CEL ouverts après le 1er janvier 2023. Le CEL est plafonné à 15 300 €, montant qui peut être dépassé par l'ajout des intérêts aux sommes déposées. Le premier versement est de 300 € minimum. Les autres versements sont libres à partir de 75 €, ce qui offre une grande liberté au candidat à l’accession sur le rythme auquel il souhaite épargner. Le CEL est cumulable avec le PEL, à condition qu’il soit ouvert dans la même banque. Contrairement au PEL, l’épargnant peut effectuer des retraits comme bon lui semble tant que le plancher des 300 € est maintenu. Le montant maximum du prêt CEL est de 23 000 €, à rembourser sur une période de deux à quinze ans. Si l’épargnant dispose également d'un PEL, le montant maximum des prêts CEL et PEL cumulés ne peut pas dépasser 92 000 €.

Les intérêts issus d'un CEL ou d’un PEL sont soumis à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.

Les livrets d’épargne réglementés offrent une grande liberté

Les livrets d’épargne permettent de faire fructifier ses économies sans aucun risque et avec une grande liberté. Le plus célèbre des livrets d’épargne est sans aucun conteste le livret A. Sont taux d’intérêt annuel est fixé par l’État. Il est actuellement de 3 %, soit plus que le PEL et le CEL. De plus, contrairement à ces deux placements, les intérêts issus du livret A et des autres livrets réglementés ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu, ni aux prélèvements sociaux. En revanche, contrairement au PEL et au CEL, le livret A ne donne pas accès à un prêt à taux avantageux. Néanmoins, les versements et retraits sont totalement libres, à condition qu’ils atteignent au minimum 10 €. Le plafond du livret A est toutefois fixé à 22 950 €, soit presque trois fois moins que le PEL.

Parmi les autres livrets d’épargne réglementés, nous retrouvons le Livret Développement Durable et Solidaire (LDDS), très similaire au livret A (taux d’intérêt de 3 %, dépôts et retraits libres…) à l’exception de son plafond fixé à 12 000 €. Pour ouvrir un LDDS, la loi ne prévoit pas de montant minimum mais la plupart des banques demandent un premier versement de 15 €. Les versements et les retraits sont ensuite totalement libres. De son côté, le Livret d’Épargne Populaire (LEP) est réservé aux revenus modestes. Son versement initial est de 30 € minimum, puis les versements et les retraits sont libres, en respectant le montant minimum de 10 €. Le plafond du LEP est fixé à 10 000 €. Le taux d'intérêt annuel du LEP est de 5 %. Enfin, les taux livrets d’épargne non réglementés, proposés par les établissements bancaires, sont souvent attractifs la première année, avant de rapidement diminuer. Ils ne sont donc pas destinés aux projets sur le long terme.

 

Les livrets d’épargne réglementés offrent l’avantage de pouvoir être sollicités à tout moment pour constituer un apport immobilier.

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